samedi 17 octobre 2015

Tu m'as changée

     (Source: we heart it)

Tu étais tout pour moi. Une meilleure amie, la soeur que je n'avais jamais eu, ma confidente. À chaque fois que je te regardais, tes yeux pétillaient de malice. Tu m'arrivais toujours avec une nouvelle idée. Tu me disais souvent "hey, viens, on va aller faire ça" et je te répondais "t'es sûre que c'est une bonne idée?". Mais malgré toutes les mauvaises idées que tu avais, je te suivais toujours.


Tu rêvais de liberté, tu séchais les cours, tu te saoulais. Et moi, j'étais ton parfait contraire. Et pourtant, on avait une relation fusionnelle. Un seul regard et on se comprenait. Tout le monde se demandait ce qu'on faisait ensemble. Une fille qui en avait rien à faire des cours avec une première de classe. Seulement nous pouvions comprendre notre relation. Ce fut aussi l'amitié la plus intense que j'ai eu. On se chicanait souvent, on ne s'entendait pas sur tout. Tu me reprochais d'être coincée, je te reprochais de te foutre de tout. Mais l'une ne pouvait aller sans l'autre. Du moins, je croyais. 

Tout le monde me disait que cette relation allait me briser. Mais je persistais à te défendre. Je leur disais d'aller se faire voir, qu'ils ne pouvaient pas comprendre. J'étais incapable d'imaginer ma vie sans toi. Pourtant, je savais pertinamment que je me voilais la face. Mais je niais, encore et encore, en refusant de voir la vérité. J'avais une confiance aveugle en toi. Jusqu'à temps que tu la brises.

Je t'ai demandé pourquoi. Pourquoi à moi? Je pensais que tu m'aimais. Que tu tenais à moi. Et tu m'as répondu "Tu es beaucoup trop innocente. Le monde n'est pas celui que tu crois. Ne fais confiance à personne, car un jour tu vas être déçue. Je te le garantis." Et tu es partie. Comme ça, en me laissant seule avec ces paroles. Et je t'ai écoutée. Je n'ai plus fait confiance à quelqu'un.

Ce serait mentir de dire que tu ne me manques pas. Mais je sais que je ne te manque pas. Car au fond, je sais que je n'étais qu'une personne parmis tant d'autre pour toi. Mais sache que je ne t'oublierai jamais. Je t'observe de loin, toi et ton air je-m'en-foutisme. Je t'envie de voir que ça ne t'affecte pas plus que ça. Parce que, dans le fond, j'aimerais t'oublier. Mais tu ne m'en laisse pas la chance, malheureusement. 

Tu m'as changée. En mieux? En mal? À toi de voir. 

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